3 questions au directeur du MRCC Nouméa

Après cette première année à la tête de sa direction, comment se porte le MRCC ?

Le MRCC a su apporter la réponse opérationnelle nécessaire à la gestion de situations de crises un peu exceptionnelles. Je pense bien sûr à la longue séquence "Kea Trader". Il est également très efficace dans la conduite des opérations de secours et d'assistance courantes. Récemment modernisé, c'est un bel outil, dont mon équipe et moi-même sommes très fiers. Connu et reconnu par les plaisanciers et les professionnels, mais aussi par le grand public, il entretient des relations de travail avec l'ensemble des partenaires de la sécurité civile au sens large, dont la DSCGR.

La Nouvelle-Calédonie a investi dans la modernisation du dispositif de radio maritime, quelles sont les dernières évolutions ?

L'OPT a renouvelé et complété il y a un peu plus de 2 ans le réseau des stations radio maritimes. Avec 16 stations radio opérationnelles sur la Grande-Terre et les îles Loyauté, la couverture VHF est presque complète dans la zone du lagon et la bande côtière. En début d'année, une station radio à Belep est entrée en service, facilitant les communications dans ce secteur compliqué du point de vue opérationnel. Une dernière station demeure à l'état de projet à Yaté.

Quels sont les projets ou perspectives pour le MRCC d'ici l'année prochaine ?

Le MRCC a besoin d'être consolidé dans son organisation, notamment en matière de ressources humaines. Par ailleurs, l'entraînement des équipes doit faire l'objet d'une nouvelle impulsion, les derniers mois ayant mis à l'épreuve le personnel dans le cadre d'opérations réelles. Des rapprochements avec certains partenaires restent d'actualité, par exemple avec l'aviation civile. Une connaissance du terrain est nécessaire, et je projette d'aller davantage à la rencontre de nos partenaires, en particulier de la SNSM. La prévention enfin est un domaine où il nous faut être présent.