Dossier sur les risques majeurs

BANDEAU DRM

Le risque majeur est un risque d’une gravite élevée et d’une probabilité d’occurrence faible, lié à la présence d’un aléa et à l’existence d’enjeux. 

D’origine naturelle ou induit par des activités humaines, il peut mettre en péril un grand nombre de personnes et peut causer des dommages importants aux biens et à l’environnement.
 

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  • L’information préventive vise à sensibiliser la population aux bons réflexes et à développer sa capacité à réagir face au danger ou simplement lors d’une alerte. L’information préventive est une mission du président du gouvernement et des maires des communes.
     
  • Les vigilances météorologiques permettent d’avertir la population de l’existence d’un risque lié aux conditions météorologiques (en dehors des cyclones qui font l’objet d’une alerte spécifique). Les trois phénomènes concernés sont les vents violents, les fortes pluies et orages, les fortes houles.
     
  • La mitigation est la capacité à réduire les dommages par la diminution de l’intensité de certains aléas (inondations, coulées de boues...) et/ou la diminution de la vulnérabilité des enjeux.
     
  • La prise en compte des risques majeurs dans l’aménagement du territoire consiste à diminuer les enjeux dans les zones à risques et à réduire la vulnérabilité des zones déjà urbanisées.
     
  • Le retour d’expérience participe à l’amélioration de l’efficacité de la prévention et de la maîtrise des risques ainsi qu’à l’évitement de crise.

Les risques qui existent en Nouvelle-Calédonie, à terre comme en mer, peuvent nécessiter l’adoption d’un arrêté du président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pour activer le dispositif ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile). Celui-ci a pour objectif la protection générale des populations.

  • Le rôle de la population : tout citoyen peut devenir un acteur à part entière. Cet engagement peut se faire de plusieurs manières en tant que sapeur-pompier volontaire, au sein des associations agréées de sécurité civile ou d’une réserve communale de sécurité civile.
  • L’échelon communal : le maire est responsable de la prévention et de l’organisation des secours sur le territoire de sa commune. Pour se préparer à un événement, il établit un plan communal de sauvegarde (PCS) conformément à la délibération modifiée n° 65 du 13 août 2015 fixant le contenu des plans communaux de sauvegarde, les modalités de leur élaboration et déterminant les conditions d’attribution des subventions par la Nouvelle-Calédonie aux communes pour leur élaboration ou leur révision. Le PCS permet au maire d’organiser la réaction communale face à une situation de crise.
     
  • L’échelon territorial : en cas d’accident, de sinistre ou de catastrophe dont les conséquences peuvent dépasser les limites ou les capacités d’une commune, le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie mobilise les moyens de secours relevant de la Nouvelle-Calédonie, des collectivités territoriales, des établissements publics, voire de l’État ou privés. Il assure la direction des opérations de secours et coordonne l’activité opérationnelle de l’ensemble des moyens de secours et de lutte contre l’incendie. Il active s’il y a lieu les différents dispositifs ORSEC. Le centre opérationnel gouvernemental (COG 988) permet d’assurer le suivi de l’événement et la coordination de l’ensemble des moyens de secours.
     
  • La place de l’État : en cas de crise dépassant les limites ou les capacités de la Nouvelle-Calédonie, le haut-commissaire, en charge de la zone de défense et de sécurité « Nouvelle-Calédonie », peut mobiliser les moyens nécessaires aux secours relevant de l’État et des autres collectivités et déclencher si besoin le plan ORSEC de la zone de défense et de sécurité « Nouvelle-Calédonie ». Il peut faire appel aux renforts nationaux et internationaux au travers notamment des accords FRANZ (France, Australie, Nouvelle-Zélande).
  • Les services opérationnels : ils interviennent sur le terrain. Ce sont notamment les sapeurs-pompiers repartis dans les centres de secours communaux et intercommunaux, le service d’aide médicale d’urgence (SAMU), les services de police et de gendarmerie, les associations agréées de sécurité civile et la DSCGR  (UISC et COG 988).

Pour en savoir plus, consultez la rubrique Rejoindre la sécurité civile.

  • Les services et les établissements publics et privés (OPT, CDE, SMTU…) : ils constituent un appui dans leur domaine de compétence. 
      
  • Les forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC)
Pour en savoir plus sur les risques majeurs en Nouvelle-Calédonie, téléchargez ci-dessous le dossier sur les risques majeurs (DRM) en Nouvelle-Calédonie et la bande dessinée sur les risques majeurs en Nouvelle-Calédonie.

Soyez-prêts pour faire face aux situations d’urgence !

Dans une situation d’urgence, les réseaux d’eau courante, d’électricité, de téléphone peuvent être coupés. Vous devez donc être prêt à vivre de manière autonome pendant quelques jours avec certains articles essentiels, à votre domicile (confinement) ou en dehors après un ordre d’évacuation.                             

Pour faire face à tout événement constituez votre kit d'urgence !

Un kit d’urgence contient des objets et des fournitures essentiels. Il est préparé par anticipation et doit rester accessible à tous les occupants de la maison afin de les aider en cas de situations d'isolement ou d'urgence. Le kit peut être de taille et de composition variées. 

Le préparer dès maintenant permettra de mieux vous protéger et de protéger vos proches, en cas d’événement soudain. Pour ne rien oublier, consultez la check-list des objets indispensables ci-dessous !

Kit d'urgence

 

Cette fiche est également disponible en version téléchargeable plus bas !

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