La formation des jeunes sapeurs-pompiers encadrée
Depuis une dizaine d’années, des associations locales de formation se sont créées à Dumbéa, au Mont-Dore, à Païta et à Koumac pour accueillir des sections de jeunes sapeurs-pompiers (JSP). Des filles et des garçons âgés de 11 à 18 ans s’y retrouvent une ou deux fois par semaine pour suivre une formation tout au long de l’année scolaire. L’occasion de découvrir le matériel de lutte contre les incendies, d’apprendre les gestes qui sauvent, de comprendre les notions de citoyenneté, de civisme et de solidarité ; mais aussi de préparer, pour les plus motivés, les épreuves du concours de sapeur-pompier professionnel.
À ce titre, les JSP constituent « un précieux vivier pour renouveler les effectifs de sapeurs-pompiers », et leur formation est « une véritable école de la vie qui participe à l’intégration des jeunes générations », selon le porte-parole du gouvernement Christopher Gygès.
Un texte en faveur de la jeunesse
C’est pourquoi le gouvernement, lors de sa séance hebdomadaire, a arrêté un projet de délibération qui pose un cadre réglementaire aux JSP. La qualité du jeune sapeur-pompier sera ainsi officialisée et ses titres et diplômes, reconnus. Les conditions d’agrément des associations, ainsi que leurs droits et obligations, seront clairement définis, tout comme la formation dispensée aux JSP et son encadrement. Chaque association pourra bénéficier d’un soutien financier annuel du gouvernement pour acquérir les équipements nécessaires (tenues adaptées et ressources pédagogiques) et un comité sera créé pour étudier les questions relatives aux JSP.
En phase avec les préoccupations en faveur de la jeunesse formulées par le président Thierry Santa lors de sa déclaration de politique générale, ce texte s’inscrit également dans les objectifs du Plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance en favorisant la lutte contre l’oisiveté des jeunes.