Plan ORSEC Aéroports : exercice de grande ampleur à Tontouta.
Aéroport international de Nouméa-la Tontouta, 10 heures du matin le 24 avril 2018 : le COG 988 vient d'être informé par les pompiers du SSLIA de Tontouta qu’un aéronef de la compagnie Air-Cagou vient de s'abîmer en bout de piste. L'appareil transporte 38 passagers et 2 membres d'équipage et s'est immobilisé après avoir perdu une partie de son train d’atterrissage. Le risque incendie, dû à l'élévation de température liée au frottement avec le tarmac, n'est pas à exclure.
Alors que les pompiers du SSLIA mettent rapidement en œuvre un tapis de mousse préventif sous l'appareil, le chef de groupe déclenche le PUIA (plan d’urgence interne Aéroport). Mais le nombre de personnes impliquées dans cet accident le conduit à solliciter le déclenchement du plan Orsec Aéroports, impliquant l'arrivée d’acteurs extérieurs (sapeurs-pompiers communaux, extra-communaux et sécurité civile). Aussitôt les renforts de Païta, puis de la sécurité civile, se rendent sur les lieux. Le cadre de la DSCGR qui s'est rendu sur place, prend le commandement des opérations de secours sous la direction du président du Gouvernement au sein du poste de commandement opérationnel.
De nombreux observateurs de la DSCGR, de la CCI, des compagnies aériennes, de l'Etat (EMIZ), et du consulat d'Australie ont été déployés, afin de mesurer les éventuels écarts entre la réalité des opérations sur le terrain et celles prévues dans le plan ORSEC. Au total, près de 200 intervenants auront été mobilisés pour cet exercice associant les pompiers du SSLIA de Tontouta, ceux de la commune, les forces de l’ordre, les équipes de la DSCGR, la CCI, les compagnies aériennes, la base aérienne 186, l'Ordre de Malte, la Croix-Rouge Française. A l'issue de l'exercice, un debriefing à chaud a permis à chacun de mesurer les éventuels axes d'amélioration et les points positifs de cette mise en œuvre.