POLLUTION AUX HYDROCARBURES SUR LA COMMUNE DE MARE

Nouméa, le 24 février 2018 à 16h00

Situation :

Vendredi 23 février 2018 à 9h30, le centre de secours de Maré informe la DSCGR d’une pollution aux hydrocarbures sur les pages de Patho. La société mandatée par l’armateur du Kea Trader a été dépêchée sur place le jour même pour procéder à l’évaluation de la situation. Le centre de secours de la commune a collecté environ 25 kg de produits polluants.

Ce jour, une reconnaissance aérienne de la DSCGR a eu lieu pour déterminer l’évolution de la situation, en présence d’un officier de police judiciaire de la gendarmerie nationale. Le survol de la côte Est de Maré a permis de confirmer l’absence de nappes d’hydrocarbures à proximité des côtes. Par ailleurs, un vol du guardian des FANC est en cours pour évaluer la situation en mer entre Maré et le Kea Trader. Deux navires (Pacific Titan et Emile Viratelle) disposant de moyens de lutte contre la pollution sont sur zone et assurent une surveillance de la côte.

Les équipes de dépollution à terre, composées ce jour de 12 intervenants équipés, procèdent au nettoyage des plages (Patho) et ont, à cette heure, ramassé environ 34 kg de produits polluants et de déchets souillés. Les opérations se poursuivent pour récupérer les derniers résidus pétroliers qui constituent à ce jour la pollution la plus importante sur les côtes calédoniennes depuis le naufrage du Kea Trader. Toutefois, les plages de Maré ne font pas l’objet d’une pollution massive comme en attestent les photos prises ce matin, jointes au présent communiqué.

Selon les simulations de dérive réalisées, et au regard des déchets retrouvés sur les côtes de Maré (polystyrène et textile absorbant), cette pollution pourrait trouver son origine dans les dommages causés au Kea Trader par le cyclone Gita. Les infrastructures du navire endommagées par la houle cyclonique ont pu laisser échapper des résidus d’hydrocarbures impompables et des eaux graisseuses dont le volume est difficilement estimable.

Consignes :

Il est rappelé à la population de ne pas toucher ou procéder elle-même au ramassage des boulettes qu’elle peut être susceptible de trouver, mais d’informer la gendarmerie (17) ou le centre de secours de la commune (18).