Le mot du directeur : octobre 2017
Le champ d’intervention de la sécurité civile est large. Cette compétence, souvent mal appréhendée, englobe un ensemble de missions qui dépasse le strict périmètre de la distribution des secours, par ailleurs prioritairement dévolu aux communes.
La sécurité civile c’est notamment la formation des services de secours. Elle doit s’adapter à toutes les situations de crises qui peuvent survenir même si l’occurrence est faible. La formation aux feux de navires avec le concours du bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) s’inscrit dans ce cadre et la Nouvelle-Calédonie se doit de disposer d’un premier niveau de réponse opérationnelle pour ce type de sinistre.
La sécurité civile, c’est aussi le partage d’une culture commune de prévention des risques et c’est dans ce but que deux guides viennent d’être publiés à destination des communes pour les aider à réaliser leur DICRIM et leurs plans ETARE.
La sécurité civile c’est également les opérations particulières dont nous avons ce mois-ci deux exemples avec une opération de dépollution pyrotechnique sur le Vallon-Dore, qui a permis de sécuriser une plage et une zone de mise à l’eau, et une mission internationale d’évaluation, conduite à la demande de l’Etat, pour soutenir nos voisins du Vanuatu en situation d’état d’urgence.
La sécurité civile c’est mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour garantir la protection des calédoniens, de leurs biens et de leur environnement si précieux.