Période cyclonique 2014-2015 : un système d'alertes numéroté est désormais en vigueur. En cas de menace cyclonique, vous devez impérativement vous y conformer.

Le 4 mars 2011, le Haut-Commissaire de la République arrêtait un plan de secours spécialisé « Risque Cyclonique » introduisant un code couleur pour les différents stades d’alerte. Ce dispositif était adopté dans le cadre d’une extension en Nouvelle-Calédonie de nouvelles dispositions applicables en outremer. Il permettait d’enrichir le dispositif existant en instaurant notamment un stade d’alerte postérieur au passage du phénomène cyclonique, pour permettre un retour à la normale progressif et sécurisé (« Alerte Grise »).

Trois ans plus tard, il est devenu évident que ce nouveau dispositif a été mal appréhendé par la population de Nouvelle-Calédonie, habituée à un système basé sur des stades d’alertes chiffrés (préalerte, alerte 1, alerte 2). De plus, l’apparition et le développement des vigilances météorologiques de Météo France, également basées sur une échelle de couleurs, a amplifié la confusion lors des enchaînements entre vigilances météorologiques et alertes cycloniques.

Le 9 septembre 2014, la Présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Madame Cynthia Ligeard, réunissait les maires, les présidents de provinces et le représentant de l’État afin de les interroger sur le dispositif existant fondé sur des codes couleur. Les élus locaux se sont très majoritairement exprimés en faveur de l’adoption d’un nouveau système d’alertes numérotées. Pour autant, il a été jugé intéressant de conserver les avancées du système précédent, notamment la phase de sauvegarde post-cyclonique.

C’est donc dans un objectif de rationalisation et d’optimisation de la sécurité des populations, mais aussi pour une meilleure lisibilité et une meilleure compréhension, que le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, désormais compétent en matière de Sécurité Civile, a adopté un arrêté définissant l’organisation générale des alertes cycloniques, les consignes générales à la population en cas de cyclone et la coordination des secours, sous l’intitulé : « Plan ORSEC Cyclonique ».