Risque technologique
En application de la convention-cadre liant l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) au gouvernement de Nouvelle-Calédonie (appui documentaire et technique, formation des services compétents de la Nouvelle-Calédonie), des inspecteurs de l'ASN ont été missionnés en Nouvelle-Calédonie, sous le pilotage de la direction du travail et de l'emploi.
Cette autorité administrative indépendante assure le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l'environnement. Sa venue a permis à la DSCGR d'évoquer le dossier sur les risques majeurs et de réunir les personnels sapeurs-pompiers concernés par le risque radiologique, en associant la DASS, la DIMENC et la DITTT.
Une réunion d'information s'est tenue le 16 septembre 2015 au sein du centre de formation de la sécurité civile. Elle a permis d'aborder les actions de l'ASN, la radioactivité et la radioprotection, l’état du risque radiologique en Nouvelle-Calédonie, les évolutions du cadre réglementaire local et le transport de matières radioactives. Une occasion de partager les retours d'expérience et la doctrine opérationnelle sur ce risque particulier.
Par ailleurs, le centre de formation de la sécurité civile a organisé, en août et septembre 2015, 3 sessions de formation continue en risque chimique afin d'assurer le maintien et le perfectionnement des acquis de 27 sapeurs-pompiers de niveau RCH1 et RCH2 des centres de secours de Canala, Dumbéa, Mont-Dore, Nouméa et Païta.
Le programme 2015, centré sur le transport de matières dangereuses et la lutte antipollution était encadré par des formateurs de la DSCGR, appuyés par les services de la DITTT et de la marine nationale.
Outre ces formations, la structuration de la spécialité risque chimique se traduit par l’acquisition prochaine d'un véhicule risques technologiques et la définition de règles d'engagement opérationnel qui permettront à la future cellule mobile d'intervention chimique de répondre aux missions de reconnaissance et d'intervention et ainsi d’améliorer la couverture opérationnelle des risques technologiques en Nouvelle-Calédonie.