Système d’alerte au tsunami : une première sirène installée à l'île des Pins

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’est engagé depuis 2015 dans une démarche visant à l’amélioration du réseau d’alerte existant et dispose aujourd'hui d'un parc de 61 sirènes, toutes testées mensuellement.

Les îles Loyauté et la côte Est de la Grande-Terre sont particulièrement exposées aux tremblements de terre issus du secteur de l’Arc du Vanuatu, qui peuvent générer des tsunamis. La commune de l’île des Pins figure également parmi les secteurs géographiques exposés à ces risques puisqu’un phénomène ayant pour origine les îles du Vanuatu la concernerait dans un délai pouvant être inférieur à 30 minutes.

La prévision d’un séisme générateur de tsunami est malheureusement impossible. Ainsi seule l’alerte permet de protéger les populations des conséquences de ces aléas potentiellement destructeurs. Il convient donc de doter les communes exposées d’un dispositif d’alerte capable d’informer les populations de l’imminence d’un danger, par la diffusion d’un signal sonore facilement identifiable. Au regard des enjeux présents sur l'île des Pins, touristiques notamment sur les baie de Kuto et de Kanuméra, il a été décidé en relation avec la municipalité d'installer des sirènes d'alerte sur ce secteur.

La DSCGR a donc procédé à l’installation d’un dispositif d’alerte tsunami sur la brigade de la gendarmerie. Cette sirène, opérationnelle depuis le 6 juin 2018, devrait être complétée par quatre dispositifs supplémentaires dans les mois à venir, une fois les sites identifiés par les autorités locales.

En outre, la DSCGR poursuit le développement du système d’alerte : pour 2018, deux nouvelles sirènes devraient être installées sur Lifou et deux autres sur Maré.

Un essai du signal d'alerte est réalisé tous les premiers mercredis du mois à midi, où retentissent durant 30 secondes toutes les sirènes de Nouvelle-Calédonie Il est rappelé aux populations qu'aucune action n'est requise durant ces tests.