Une directive opérationnelle pour améliorer la circulation de l’information entre les acteurs de sécurité civile.
L’annexe à la loi du pays n° 2012-1 du 20 janvier 2012, relative au transfert à la Nouvelle-Calédonie de la compétence de l'État en matière de sécurité civile, dispose que la Nouvelle-Calédonie est garante de la cohérence de la sécurité civile, en définit la doctrine et coordonne tous les moyens de secours (…/…).
Le président du gouvernement doit donc pouvoir légitimement disposer des informations qui lui paraissent essentielles en matière de sécurité civile pour l’anticipation ou la coordination des secours. Or les différents services impliqués dans les secours, quelle que soit leur autorité d’emploi, ne font pas toujours remonter ces informations à la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques, chargée de recueillir ces données sensibles.
Fort de ce constat , le président du gouvernement a donc formalisé cette demande en lui conférant un caractère officiel et réglementaire par voie d’arrêté publié au JONC du 03 août 2017 en faisant ainsi un véritable acte de police administrative.
Cette directive opérationnelle est donc la première du genre depuis le transfert de compétence et devrait permettre d’améliorer la coordination des opérations de secours à l’échelon territorial. Sur le fond, elle dresse une typologie des évènements devant faire l’objet d’une remontée d’information et la procédure à mettre en œuvre en particulier de la part des centres de secours communaux ou intercommunaux qui doivent désormais transmettre un bulletin de renseignement quotidien au centre opérationnel du gouvernement (COG 988).