3 questions au colonel Christian Decanlers
1/ Pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous et votre parcours ?
Médecin militaire, actuellement médecin-chef du RSMA à Koumac, j’ai servi 3 ans à la BSPP et 6 ans à l’UIISC1 de Nogent le Rotrou.
Urgentiste pratiquant et formateur premiers secours, j’ai participé à de nombreuses missions extérieures, aussi bien militaires qu’humanitaires.
J’ai intégré le centre de secours de Koumac puis la DSCGR en 2016 où j'ai accepté la responsabilité de la chefferie du bureau de soutien médical en septembre 2017.
2/ Quel est la situation du bureau de soutien médical au moment de votre prise de fonction ?
Le BSM comptait 9 infirmiers, 2 vétérinaires, 2 psychologues et 5 médecins, tous sapeurs-pompiers volontaires. Le BSM assure notamment les visites médicales d’aptitude (VMA) des sapeurs-pompiers de 15 centres de secours (communes ayant signé une convention à cet effet) et de la DSCGR, soit plus de 500 sapeurs-pompiers.
Depuis 2014, médecins et infirmiers ont travaillé d’arrache-pied pour poser les bases de notre fonctionnement actuel et futur, malgré les carences du cadre règlementaire local et le manque de disponibilités des médecins volontaires.
3/ Quels sont les perspectives et les projets du BSM en 2018 ?
2018 marque un tournant majeur pour la DSCGR puisqu’un salarié « infirmier de chefferie » devrait être recruté, afin d’assurer une permanence de service à Nouméa. En outre, une pharmacie à usage interne (PUI) est sur le point d’être créée, pour exercer au mieux nos missions de soutien sanitaire aux opérations (SSO).
Pour assurer pleinement ses missions régaliennes (VMA, SSO et formation) la direction devra, pour l’avenir, réfléchir au recrutement de personnels permanents afin de pouvoir justifier la constitution d’un véritable service médical.