3 questions à Philippe Jaubert
Quelles sont les missions du bureau des réseaux et des transmissions ?
La pérennité des outils de gestion de crise du centre opérationnel gouvernemental et du dispositif d'alerte lié au risque Tsunami, le maintien en condition opérationnelle des moyens de radiocommunication et le suivi des dossiers radio au profit de l'Agence Nationale des Fréquences constituent nos principales missions. Le conseil aux collectivités sur les systèmes d'informations et d'alertes des populations et les réseaux de communications sont également dans notre champ d’intervention.
Quel est le bilan depuis la rétrocession des sirènes tsunami à la Nouvelle-Calédonie ?
L’année 2015 a été consacrée à la remise en état des 52 sirènes rétrocédées par les communes et à la mise en œuvre du contrat de maintenance. 2016 a vu le déploiement de 4 sirènes supplémentaires (1 Kouaoua, 1 Maré, 2 Bourail) et le remplacement de la sirène d’Arama (Poum) suite à l'incendie de la mairie annexe. En 2017, 4 sirènes supplémentaires (1 Bourail et 3 Maré) seront déployées, portant le parc à 60 sirènes.
Comment est organisé le système d'alerte ?
Le déclenchement des sirènes est centralisé à partir du PC de gestion ou de la tablette du cadre d'astreinte. Cela permet un déclenchement à l’unité, par commune ou par sectorisation géographique. Les sirènes des barrages (Yaté et bientôt Dumbéa) et des industriels (SLN, Valé, KNS et Numbo) constituent le Système d'Alerte et d'Information des Populations. L'application "prévision incendie" complète ce dispositif en rendant accessible le niveau de risque incendie par commune et les consignes à la population. Enfin, la diffusion des alertes se base sur des listes prédéfinies (listes mailing ORSEC, SMS et FAX).