Fin de mission pour les auxiliaires de sécurité civile
Après six mois au service de communes du territoire ou de la direction de la Sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR), les 60 auxiliaires de sécurité civile de la promotion 2019-2020 ont été récompensés. En rangs serrés, malgré la chaleur, chacun s’est vu remettre, de la part du président du gouvernement, du haussaire, du directeur par intérim de la DSCGR ou encore du vice-recteur, un diplôme et de chaleureuses félicitations au regard du travail accompli en faveur de la Nouvelle-Calédonie.
Un moment de gloire pour ces jeunes femmes et hommes, mais aussi de fierté pour les partenaires de ce dispositif, réunis afin de « mettre à l’honneur la jeunesse calédonienne et son énergie au service de la sécurité de nos concitoyens », a rappelé le président du gouvernement Thierry Santa.
Un engagement volontaire au service de l’intérêt général
Depuis 2016, le gouvernement accueille chaque année pendant six mois quelque 70 volontaires du service civique issus de toute la Nouvelle-Calédonie, via un partenariat avec l’État et les MIJ. Dans le cadre de ce dispositif, ils bénéficient d’une formation préparatoire qui comprend notamment le PSC1 (certificat Prévention et secours civiques de niveau 1). Diverses missions leur sont ensuite confiées : soutien aux services publics dans la prévention des risques majeurs (feux de forêt, cyclones, arboviroses…), surveillance des départs de feux (guetteurs) et réception des appels concernant les feux de forêt (opérateurs feux de forêt). Autant d’occasions qui leur permettent de faire preuve de devoir civique, d’enrichir leur expérience et de susciter des vocations…
C’est le sourire aux lèvres et sur un bilan très positif que Samantha, Jordan et Rosemonde ont achevé leur mission d’auxiliaires de sécurité civile. « On a des vraies responsabilités quand on est auxiliaire, raconte Jordan qui était basé au centre de secours de Lifou pour réceptionner les appels téléphoniques et radio. On doit transmettre des informations importantes, précises et donner une bonne image. »
« Moi, ça m’a donné envie de continuer dans le secteur de la sécurité, confie Samantha, stationnée à la caserne de Poindimié durant sa mission. Je pense suivre une formation dans la sécurité sur mines, puis repasser les tests pour devenir pompier-volontaire. »
Affectée à la DSCGR pour sensibiliser la population aux risques majeurs (feux de forêt, cyclones, tsunamis, arboviroses), Rosemonde s’est, quant à elle, épanouie « au contact des autres ». « J’ai participé à plusieurs interventions en milieu scolaire, explique la jeune femme. C’était très motivant de transmettre ces messages importants aux jeunes enfants ! »
Le service civique en Nouvelle-Calédonie
Ce dispositif est une déclinaison du service civique universel de l’État. C’est un engagement volontaire au service de l’intérêt général. Il s’agit d’un dispositif conventionnel établi entre le haut-commissariat de la République agissant pour le compte de l’Agence nationale du service civique, la Nouvelle-Calédonie et le volontaire.
Il s’adresse à des jeunes de 16 à 25 ans, de nationalité française, sans condition de diplôme. D’une durée de six mois minimum non renouvelable, il donne lieu au versement d’une indemnité prise en charge par l’État et la Nouvelle-Calédonie. Il ouvre également droit à un régime complet de protection sociale financé par l’État.
