Pacwave 2015 : Un exercice grandeur nature !

En quelques minutes, l’évènement est analysé et Gilles Monteferrario, cadre d’astreinte de la DSCGR, conclut au risque avéré d’un tsunami qui pourrait frapper les terres calédoniennes dans les trois prochaines heures. Le plan « ORSEC Tsunami » est immédiatement déclenché par la présidente du gouvernement et le COG 988 est activé dans sa configuration maximum.

Bien sûr, il ne s’agissait que d’un exercice, mais Jérôme Aucan, le référent technique du gouvernement sur la question, précise que ce scenario est tout à fait crédible. Ce jour-là, 40 pays et territoires du Pacifique ont joué l’un des six scenarii majeurs proposés par le Pacific Tsunami Warning Center (PTWC) d’Hawaï pour tester ses nouveaux produits cartographiques d’aide à la décision.

Tous les services ont joué le jeu, la DSCGR mais aussi les forces de l’ordre (gendarmerie et police nationales), les FANC, le MRCC, les services de la Nouvelle-Calédonie (DASS, DITTT, DIMENC) et les communes avec leurs sapeurs-pompiers sur le terrain.

L’objectif pour les équipes de la DSCGR était de valider la réception et l’analyse des produits du PTWC, la diffusion de l’alerte aux communes, et la validation des délais théoriques d’évacuation des populations concernées.

Un peu plus d’une heure après le séisme, les populations de l’ensemble des communes ont été alertés et 2 heures 30 minutes après, les populations concernées étaient évacuées et mises à l’abri. Au moment supposé de l’impact, les secteurs de reconnaissance étaient établis et les équipes d’évaluation prêtent à être projetées.