PAM SUR LE TERRITOIRE
Se situant à l’ouest de la trajectoire de PAM, la Nouvelle-Calédonie a échappé en grande partie aux effets destructeurs de ce cyclone exceptionnel. La pression minimale estimée au centre de PAM a atteint son niveau le plus bas, soit 896 hPa, alors qu’il passait au plus près des îles Loyauté le samedi 14 en fin de matinée.
Le centre de PAM s’est tout de même approché à environ 150 km à l’est de Maré le samedi 14 mars, avant de poursuivre sa route vers le sud. Le vent a donc soufflé fort sur le Sud de la grande-Terre et l’île de Maré avec 70 km/h en vent moyen et 140 km/h en rafales à la Roche.
Afin de gérer la crise au plus près et de renforcer les équipes communales, 3 cadres de la sécurité civile ont été projetés dès le vendredi 13 mars sur Maré et Lifou où l’alerte cyclonique de niveau 1 avait été déclenchée à midi ce même vendredi avant d’être portée au niveau 2 dans la nuit de samedi à dimanche. L’action des personnels de la DSCGR a consisté à renforcer et assister les équipes municipales dans la mise en œuvre des plans communaux de sauvegarde (PCS). Leur présence sur le terrain a également garanti la remontée rapide d’informations fiables en direction du COG 988.
Fort heureusement, les opérations aéroportées de reconnaissance et d’évaluation sur les communes de Lifou et de Maré, engagées par les équipes de la DSCGR dès le matin du 15 mars, on confirmées qu’aucune victime ni dégâts majeurs n’était à déplorer.
Plusieurs coupures du réseau électrique ont toutefois été constatées, particulièrement sur Maré et Lifou et quelques perturbations ont été enregistrées sur le réseau routier. 5 habitations ont vu leurs toitures endommagées sur la commune de Maré. Au total, 26 personnes ont dû être relogées (18 à Maré et 8 à Lifou) et ont été soit prises en charge soit dans leurs familles, soit par les services de la mairie de la commune concernée.