Le mot du directeur mars 2015
Le cyclone PAM sera pour la DSCGR un événement fondateur. Il a été le premier véritable cyclone à frapper la Nouvelle Calédonie depuis le transfert de compétence. Particulièrement puissant, il n'a finalement que modérément affecté la Nouvelle-Calédonie. Je n'oublie pas les résidents de Maré et de Lifou qui ont vu leur habitation ou leurs cultures partiellement détruites, mais c'est au Vanuatu que le cyclone a frappé le plus durement. On y déplore des milliers de personnes déplacées et sinistrées, des centaines de blessés et malheureusement de trop nombreux décès.
La France, au 1er rang dans le concert des nations pour venir en aide au Vanuatu, a développé d'importants moyens pour soutenir les populations touchées à Port-Vila mais aussi sur l'île de Tanna dévastée. La présidente du gouvernement a rapidement proposé au haut-commissaire le concours de la Nouvelle-Calédonie, dans le cadre d'un dispositif regroupant l'intervention opérationnelle sur le terrain de l'Unité d'Intervention de la Sécurité Civile (UISCNC) de la DSCGR, le déploiement sur place de l'association "Action Solidarité Tanna" regroupant des médecins bénévoles et le soutien logistique pour le transport du fret humanitaire d'urgence ou de reconstruction.
Un saut dans le "grand bain" pour la DSCGR qui s'est intégralement mobilisée sur cette mission de soutien qui restera dans l'histoire récente de la sécurité civile calédonienne comme son premier engagement sur une scène internationale, 15 mois seulement après sa création. Je veux dire à tous les agents de la DSCGR, à ceux qui sont partis, comme au ceux qui sont restés pour les soutenir, aux pompiers comme aux personnels administratifs et techniques, aux permanents comme au volontaires qui se sont engagés à nos côtés, toute ma fierté et ma reconnaissance.